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syrie_geneve_conference_presse_imageLe représentant spécial ONU Lakhdar Brahimi a parlé de rapprochement des positions, mais reste prudent. Même si les positions se rapprochent entre les délégations syriennes réunies à Genève selon le représentant spécial Lakhdar Brahimi, le désaccord reste très profond entre les deux parties.

« Je ne m’attends pas à ce que nous arrivions vendredi à un résultat substantiel, mais je suis heureux que les discussions se poursuivent. La glace fond lentement, mais elle fond», a déclaré à la presse le diplomate onusien. « Nous avons parlé aujourd’hui de l’organe gouvernemental de transition, mais il s’agit de discussions très préliminaires», a toujours expliqué le diplomate algérien, en ajoutant: « le fossé qui sépare les délégations demeure très large ». Les discussions devraient s’interrompre vendredi et reprennent ensuite, après une pause d’une semaine, à partir du 10 février.

La conférence internationale Genève II a fait mercredi l’objet d’un entretien téléphonique entre le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain John Kerry. Les chefs de la diplomatie des deux pays ont échangé leurs points de vue sur les négociations parmi les deux délégations en conflit. Dans la ville genevoise, en revanche, les experts russes et américains ont convenu de renforcer leur pression sur les délégations du gouvernement et de l’opposition, selon une indiscrétion d’une source diplomatique.

Antonio Torrenzano

 

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lakhadar_brahimi_palais_des_nations_genève_imageLes négociations parmi les deux délégations diplomatiques à Genève sont en panne. La séance de cet après-midi, mardi 28 janvier, a été annulée. Le matin, la délégation du président Bachar el-Assad avait accusé Washington d’avoir pris la décision de «reprendre les livraisons d’armes pour les groupes terroristes en Syrie ». Les représentants du régime de Damas et l’opposition en exil sont réunis à Genève depuis mercredi 22 janvier sous l’égide de l’ONU et des grandes puissances pour la réunion de paix Genève 2. La coalition nationale syrienne, qui est le principal rassemblement de l’opposition au régime de Damas, est arrivée amputée de la plupart des groupes les plus influents sur le terrain. Il faut encore rappeler que la mise en place des décisions de la précédente conférence, Genève 1, est restée lettre morte depuis l’été 2013.

Les deux délégations diplomatiques avaient consacré jusqu’à dimanche 26 janvier leurs discussions sur de possibles solutions au problème des civils assiégés à Homs et à la question de prisonniers et des disparus du conflit. Les négociations avaient été bloquées lundi 27 janvier à la suite d’une série de principes présentée par le gouvernement syrien sur la transition politique du Pays. Les opposants avaient souhaité débattre de l’avenir de la Syrie en indiquant que le principal sujet de Genève est le changement politique, mais les représentants du gouvernement s’y étaient opposés. Les entretiens avaient donc été bloqués, mais les deux délégations avaient annoncé qu’elles ne quitteraient pas la table. Sur le papier, les positions des deux parties restent inconciliables. L’opposition revendique le départ pur et simple de Bachar al-Assad au pouvoir depuis 2000. Damas, en revanche, il veut promouvoir pour sa part la « lutte contre les terroristes ». La délégation du régime a mis en garde tout le monde en affirmant que le sort du président Assad est une « ligne rouge ».

Par ailleurs, le Programme alimentaire de l’ONU a déclaré d’être prêts à apporter des aides aux habitants d’Homs. La porte-parole du Programme alimentaire mondial, Élisabeth Byrs a dit d’attendre le feu vert des parties pour acheminer des aides qui suffiraient un mois à 2500 personnes de cette ville assiégée. Mais, sans un cessez-le-feu, il n’y aura pas de solution humanitaire. Aux vues de ces premières journées, les négociations sur l’avenir de la Syrie promettent d’être très longues. « Que cette conférence ait lieu, que les parties aient la volonté de poursuivre les discussions est déjà en soi un petit pas, et un gain irréversible, a conclu Lakdhar Brahimi. On ne s’attend pas à un miracle, on verra si on peut faire des progrès ».

Les négociations devraient se poursuivre jusqu’à vendredi, observer une pause avant de reprendre vraisemblablement le 12 février à Genève. À condition que d’ici au 12 février, une avancée substantielle ait eu lieu.

Antonio Torrenzano

 

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mario_zenari-nunzio_apostolico_siria_damasco_imageLa population syrienne est dévastée par un conflit qui dure depuis trois ans. Les attentes et les espoirs de cette conférence dans un conversation avec le Nonce diplomatique en Syrie, l’archevêque Mario Zenari, joint au téléphone à Damas.

Antonella Palermo. Qu’attendez-vous de cette conférence ?

Mario Zenari. Il est désormais temps de tourner la page. Le fait que cette conférence démarre est déjà un grand pas, même si nous savons que les difficultés surviendront dans les jours à venir… Jusqu’ici à la réunion de Genève II, les deux parties se sont parlé pendant ces trois ans à travers les canons et les mitraillettes. Mes oreilles, ici à Damas, elles entendent depuis longtemps l’explosion d’une bombe, d’un obus et immédiatement après, la riposte des armes à feu… Le premier espoir devrait être celui d’arrêter immédiatement cette descente aux enfers. Il est temps de bloquer cette avalanche de morts et de destruction et de faire ressusciter le droit humanitaire international. Je dirais que ce seront les premiers résultats que l’on doit attendre de cette Conférence.

Antonella Palermo. Souhaitez-vous commenter le retrait de l’invitation à l’Iran ?

Mario Zenari. L’idéal serait une participation de tous les pays qui sont dans la région et qui ont un peu pris part à ce drame en Syrie. Naturellement, de ce que nous comprenons, il semble qu’il n’y avait pas une plateforme commune. Lakhdar Brahimi a déclaré que cette conférence internationale est un début, qu’il y aura plusieurs rencontres et donc, j’imagine qu’il pourrait encore y avoir un moment où l’Iran pourrait s’associer. Un jour, lorsque nous devrons mettre en œuvre les décisions – qui, nous l’espérons, seront de sages décisions pour la Syrie- tous les pays de la région devront naturellement être concernés.

Antonella Palermo. Selon vous, le sommet produira-t-il une solution politique pour le conflit en Syrie ?

Mario Zenari. Je dirais que nous l’espérons tous. Ici, tout le monde l’espère sincèrement. Les gens n’arrivent plus à vivre dans cette situation. Chaque jour, il y a des morts, des massacres, des destructions. En Syrie, la pauvreté est croissante jour après jour. Ceux qui étaient riches sont naturellement partis depuis longtemps, tandis que ceux qui formaient la classe moyenne sont devenus une classe pauvre qui s’appauvrit tous les jours. Cette conférence de Genève II a été saluée avec beaucoup d’espoir et d’attente, mais nous ne devons pas oublier les nombreuses personnes, les millions de personnes qui malheureusement ne peuvent pas s’intéresser ni à Genève I, ni à Genève II car tous les jours ils sont aux prises avec la faim et le froid. Voilà, tournons-nous nos regards vers tous ces individus, car ce sont les acteurs principaux de cette Conférence de Paix. Ils devraient être présents là-bas, si pas physiquement au moins symboliquement.

Antonella Palermo

 

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lakhadar_brahimie_syrie_reunion_geneve2_imageLa délégation diplomatique de Bachar al-Assad et les représentants de l’opposition syrienne, réunis à Genève, sont arrivés ce lundi à un blocage des négociations en tentant de discuter de la question du transfert de pouvoir. Les deux délégations réunies pour la troisième journée consécutive au Palais des Nations de l’ONU devaient aborder le sujet politique de la transition du gouvernement après avoir discuté pendant le week-end de questions humanitaires.

« Les discussions n’ont pas été constructives aujourd’hui en raison de l’attitude du régime qui a voulu dévier les discussions qui devaient porter sur l’application du traité de Genève I». La réunion entre les deux délégations avec Lakhdar Brahimi a été donc interrompue. Malgré cette interruption, les délégations ont affirmé qu’elles veulent rester à Genève et reprendre les discussions.

Antonio Torrenzano

 

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chef_negociateur_regime_bacharalassad_bachar_al-jaafari_representant_chezonu_imageLes deux délégations diplomatiques ont consacré la fin de la semaine à Genève pour trouver de solutions au problème des civils assiégés à Homs et à la question de prisonniers et des disparus du conflit. La diplomatie de Damas et l’opposition syrienne discuteront ce lundi, en revanche, le sujet le plus délicat: le gouvernement de transition. Cette norme, énoncée dans le communiqué final de Genève I du juin 2012, elle prévoit la constitution d’une autorité politique de transition gouvernementale.

Toutefois, l’interprétation juridique du premier accord divise soit le régime de Damas et soit les opposants. L’accord divise aussi les Russes et les Iraniens qui soutiennent le président Assad et les Occidentaux qui soutiennent l’opposition. Pour l’opposition syrienne, le président Assad devrait quitter le pouvoir. Damas considère le traité de Genève I comme une possibilité de produire un gouvernement d’union élargi. Le régime de Damas en outre dépasse la question du départ du président en indiquant les Syriens qui choisiront leur président. « Le régime n’est pas de façon claire enthousiaste, ils trainent les pieds », a déclaré l’opposition syrienne.

La question du sort de Bachar al-Assad reste le principal motif de désaccord, l’opposition posant comme principe son départ et la constitution d’un gouvernement transitoire où il ne jouerait pas de rôle, le régime rejetant cette idée. «Nous devons être mesurés dans nos attentes. On ne va pas voir triompher la paix pendant ces discussions », avait prédit mardi le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, en soulignant la nécessité « d’opter pour une politique des petits pas ». Après le faux départ de vendredi, les deux délégations ont négocié dans un climat de respect mutuel dans la fin de la semaine. Est-ce qu’il sera le même aujourd’hui au moment de dialoguer sur la question politique d’une autorité politique de transition gouvernementale ?

Antonio Torrenzano

 

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lakhadar_brahimi_geneve2_imageLes négociations sur la Syrie avancent lentement, a annoncé dimanche le représentant spécial de l’ONU, en précisant que le régime du président Bachar Al-Assad autorisait les femmes et les enfants à quitter la ville assiégée de Homs.

Lakhdar Brahimi a encore affirmé dimanche soir que les discussions entre le régime syrien et l’opposition avançaient lentement. “C’est extrêmement difficile, mais les délégations font preuve d’un respect mutuel “, a-t-il précisé. Le gouvernement syrien s’est engagé à laisser les femmes et les enfants quitter la ville de Homs. Un convoi humanitaire est également prêt à délivrer de l’aide dans la ville assiégée depuis des mois.

La délégation du président Bachar al-Assad et la délégation de l’opposition ont examiné ce dimanche à Genève le problème de prisonniers et de disparus du conflit syrien. Le représentant de l’ONU s’est engagé à obtenir la libération des enfants, des femmes et des individus plus âgés. Comme samedi, les deux délégations se sont assises à la même table de négociations, mais elles se sont parlé par Lakhdar Brahimi interposé.

Le diplomate de l’ONU avait annoncé samedi soir, après le premier round de négociations, que la question des prisonniers et des disparus aurait été au menu des discussions d’aujourd’hui. “ Les Nations Unies appellent à la libération des femmes, des personnes âgées et des enfants ”, a déclaré le représentant spécial de l’ONU.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, ce sont 17.000 les disparus. Mais, il n’existe pas de chiffres exacts. L’observatoire évoque 17.000 disparus dont le sort reste encore inconnu et des milliers de prisonniers dans les prisons du régime. Le Comité international de la Croix rouge n’a pu visiter aucune prison en Syrie depuis 2012. Au mois de janvier, avant Genève II,la diplomatie syrienne avait assuré que le régime était prêt à échanger des détenus contre des prisonniers capturés par les adversaires. Le médiateur a eu une réunion avec les deux délégations ensemble ce matin, puis des entretiens séparés l’après-midi. Lundi, Lakhadar Brahimi prévoit le même scénario.

Antonio Torrenzano

 

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delegation_oppositionpolitique_geneve2_imageAprès une brève rencontre au début de la matinée, les négociateurs du régime de Damas et de l’opposition se sont à nouveau réunis samedi l’après-midi au Palais des Nations à Genève pour des négociations directes.

Les délégations diplomatiques divergent sur l’interprétation de l’accord juridique Genève I: les opposants anti-Assad réclament un départ du président, tandis que Damas rejette ce scénario et il parle d’un gouvernement d’union. Pour l’instant, la seule chose certaine est que les deux délégations diplomatiques se sont assises autour de la même table de négociations.

De sa part, Lakhdar Brahimi ne cesse jamais de souligner la complexité du défi qui attend les participants de la réunion internationale : « J’espère que les trois parties impliquées, le gouvernement, l’opposition et les Nations Unies seront à la hauteur de cette tâche. J’espère aussi que les gens qui soutiennent un côté ou l’autre comprennent ce qui est en jeu et font de leur mieux pour soutenir ce processus. Donc, souhaitez-nous bonne chance», a-t-il déclaré. Le premier cycle de négociations devrait durer jusqu’à la fin de la semaine prochaine.

Antonio Torrenzano

 

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geneve2_samedi_25janvier2014_imageLes délégations du gouvernement syrien et l’opposition politique se sont retrouvées peu après 09H00 dans la même pièce pour écouter pendant une trentaine de minutes le discours du représentant spécial de l’ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi.

La délégation du régime de Damas et la délégation diplomatique des opposants sont entrées dans la salle par des portes différentes, elles se sont assises face à face et elles ne se sont pas adressé de mots. Leur rencontre s’est tenue à huis clos. Les deux délégations devront se retrouver dans l’après-midi pour entrer dans le vif du sujet. Le négociateur en chef pour le régime de Damas est Bachar al-Jaafari,ambassadeur de Syrie à l’ONU. Pour l’opposition politique, au contraire, c’est Hadi al-Bahra, ingénieur de formation et intellectuel. Les chefs des délégations, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem et le chef de la Coalition syrienne Ahmad Jarba ne participent pas aux négociations.

Nous sommes prudemment optimistes ”, a affirmé Anas al-Abdé, un des opposants présents après la rencontre. “ Lors de la deuxième rencontre, il s’agira de parler de cessez-le-feu et des problèmes humanitaires ”, a-t-il déclaré. Les chances de succès sont encore minimes selon l’avis des diplomates et d’observateurs internationaux, mais une partie de l’équation pour le résultat final tient également à la capacité des parrains des deux parties : les États-Unis pour l’opposition et la Russie pour le président Bachar al-Assad à peser et à manoeuvrer en coulisse. Occidentaux et Russes imaginent une stratégie: ils proposent aux deux délégations diplomatiques d’avancer étape par étape. Les discussions, ce week-end, s’orienteront alors uniquement sur l’humanitaire. La région choisie pourrait être celle de Homs.

Antonio Torrenzano

 

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conference_presse_24janvier2014_lakhadar_brahimi_imageLakhadar Brahimi rencontrera ce matin les deux délégations diplomatiques syriennes, vingt-quatre heures après l’annulation du rendez-vous du 24 janvier. Le représentant spécial de l’ONU calculait réunir les émissaires du président Bachar el-Assad et les membres de l’opposition en exil dans la matinée d’hier pour une réunion dans la même salle. Mais, le rendez-vous avait été annulé à la dernière minute.

En théorie, les deux délégations doivent discuter la question de la transition en Syrie. Mais, seulement en théorie, parce que chaque délégation diplomatique donne sa propre interprétation à ce parcours et à l’accord Genève I. Pour l’opposition, la transition est étroitement liée au départ de Bachar el-Assad et l’édification d’une nouvelle autorité politique dotée des pleins pouvoirs. Pour le régime de Damas, en revanche, l’objectif est le maintien du président syrien à la tête d’un nouveau gouvernement élargi à la Coalition nationale syrienne.

Régime et opposition ne perçoivent pas le contenu de Genève I de la même manière et elles donnent au premier accord de différentes interprétations juridiques. Au mois de juin 2012, l’ancien représentant spécial de l’ONU, Kofi Annan, il avait déclaré : «L’organe de gouvernement transitoire exercera les pouvoirs exécutifs. Il pourra inclure des membres du gouvernement actuel et de l’opposition et d’autres groupes et doit être formé sur la base d’un consensus mutuel ». Pourtant, les opposants à Bachar el-Assad réclament un départ nécessaire du président. Le régime de Damas de son côté accepte l’idée d’un gouvernement d’union élargi, mais pose en même temps des limites. L’ONU veut y croire à ce processus de paix. Il ne reste qu’à voir comment la situation se décantera jusqu’au 31 janvier.

Antonio Torrenzano

 

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lakhadar_brahimi_geneve2_image_24_janvier_2014Le représentant spécial de l’ONU pour le conflit syrien a annoncé que les délégations du régime syrien et de l’opposition en exil se rencontreront samedi 25 janvier. Chaque délégation compte quinze membres avec les experts.

Lakhadar Brahimi, en conference de presse, a affirmé : « j’ai rencontré les délégations de l’opposition et du gouvernement séparément hier, aujourd’hui et demain. Nous nous sommes mis d’accord pour nous réunir dans la même pièce ». Les deux délégations auraient dû se réunir aujourd’hui dans le même local, mais la rencontre a été annulée à la dernière minute. L’opposition avait refusé de s’asseoir à la même table de négociations avec le régime de Damas pour le fait que le régime devait accepter le principe d’un gouvernement de transition sans le président Assad. Relativement à cette position, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem avait communiqué à Lakhdar Brahimi que sa délégation aurait pu quitter Genève « si des séances de travail sérieux ne sont pas tenues demain samedi. »

Les observateurs internationaux se font peu des mirages sur ces négociations pour plusieurs raisons : le parti politique opposé au gouvernement ne représente pas tous les groupes d’opposition armés et certains groupes ont refusé de participer au sommet et ils n’ont pas donné leur consensus. L’opposition anti-Asad encore ne représente pas toute la société civile. Les diplomates occidentaux et les représentants des Nations Unies insistent de plus en plus pour que la société civile, et notamment les femmes, soit davantage intéressée à l’avenir du pays. Mais, il faudra voir si la réunion internationale de paix débouchera sur un processus réel de transition. De l’autre côté, la délégation diplomatique syrienne envoyée par le régime de Damas n’a pas un réel pouvoir. Les grandes décisions seront toujours prises à Damas et la délégation syrienne n’aura aucun pouvoir pour faire des concessions. Le premier cycle de négociations “devrait” durer jusqu’à la fin de la semaine prochaine.

Antonio Torrenzano