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Les négociations de paix sur la Syrie sous l’égide de la Russie de l’Iran et de la Turquie se sont achevées vendredi 15 septembre dans la ville d’Astana au Kazakhstan. Le sixième cycle des pourparlers d’Astana a démarré jeudi dans la capitale kazakhe par des réunions techniques bilatérales et tripartites entre les États garants et les délégations syriennes participantes à la réunion.

Les principaux acteurs du conflit syrien se sont mis d’accord vendredi sur de nouveaux détails concernant les zones de désescalade afin de contribuer à mettre fin à six ans de guerre. Selon un communiqué commun diffusé au terme de deux jours de pourparlers à Astana, la Russie et l’Iran (alliés du régime de Damas) et la Turquie ( pays qui soutient les rebelles) ont annoncé un accord pour déployer ensemble des forces de maintien de l’ordre dans la zone de désescalade d’Idleb dans le nord de la Syrie.

Les trois pays déploieront également des “forces de contrôle de la désescaladedans la région d’Idleb et danscertaines parties des régions de Lattaquié, de Hama et d’Alep” en Syrie. Ces forces auront pour mission de “prévenir les incidents et accrochages” entre les forces gouvernementales et les combattants rebelles, qui contrôlent majoritairement la région d’Idleb, frontalière de la Turquie et voisine de la province côtière de Lattaquié, fief du régime. Lors des précédents rounds de négociations à Astana, il avait été décidé de créer quatre zones de désescalade en Syrie dans les régions d’Idleb (nord-ouest), de Homs (centre), dans la Ghouta orientale, près de Damas, ainsi que dans le sud du pays.

La situation en Syrie dès le début des pourparlers à Astana, il y a huit mois, a considérablement changé et nous considérons qu’il est nécessaire de continuer le trajet d’Astana. Les pays garants affirment qu’ils sont parvenus à un accord sur les zones de désescalade, y compris Idleb”, a indiqué le communiqué de presse, soulignant qu’il sera procédé à la formation d’un centre de coordination tripartite iranienne-russe-turque pour éviter la répétition d’autres événements imprévus dans les zones indiquées.Ce round a permis d’arriver à un accord au sujet de la zone de désescalade d’Idleb, peuplée par plus de trois millions de Syriens… C’était l’objectif majeur de ce volet de négociations. Cette démarche positive contribuera à l’avenir à une solution politique, ce que nous recherchons à Genève”, a affirmé Ayman al-Asimi, membre de la délégation de l’opposition syrienne. De sa part, dans une déclaration à la presse, le chef de la délégation du régime syrien, Bachar Jaafari, a affirmé que le sixième cycle des réunions d’Astana avait pris fin avec succès et qu’un accord avait été conclu sur la zone de désescalade à Idleb.

Le sixième cycle des pourparlers d’Astana a choisi en outre de façon délibérée de s’ouvrir à de nouveaux membres, a annoncé Alexandre Lavrentiev, représentant spécial du président russe Vladimir Poutine en ce qui concerne le dossier syrien. La Chine, les Émirats Arabes unis, l’Égypte, l’Irak, le Liban et le Kazakhstan pourraient ainsi être admis à y participer en tant qu’observateurs et de se joindre aux pourparlers lors de la prochaine réunion au mois d’octobre, a-t-il précisé à la fin de la sixième réunion dans la capitale kazakhe.

Antonio Torrenzano

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De nouvelles négociations de paix entre le régime de Damas et l’opposition syrienne se tiendront les 14 et 15 septembre 2017 à Astana. Les autorités kazakhes ont en outre annoncé que dans l’agenda des discussions le dossier de plus haute importance sera le renforcement des zones de désescalade.

Le processus de paix d’Astana est parrainé par la Russie et l’Iran et la Turquie. Ces pourparlers se concentrent sur les questions militaires et techniques et ils se déroulent en parallèle aux négociations de paix de l’ONU à Genève.

De son côté, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, Staffan de Mistura, a appelé le gouvernement syrien et les groupes de l’opposition à s’engager dans des négociations sérieuses. « Il est temps de passer de la logique de la guerre à celle de véritables négociations», a-t-il plaidé. Le même a également exhorté la Russie, l’Iran, la Turquie, les États-Unis, l’Égypte, la Jordanie et d’autres à poursuivre leurs efforts vers une désescalade, question qui sera discutée à la prochaine réunion d’Astana, au Kazakhstan, les 14 et 15 septembre.

Selon Staffan de Mistura, ces acteurs internationaux devraient exercer leur ascendant sur les groupes de l’opposition afin de renforcer leur cohésion. Le gouvernement syrien devrait, au contraire quant à lui, montrer une véritable de volonté de négocier de bonne foi. L’envoyé spécial a exprimé son intention de tenir des discussions inter-syriennes à Genève, au mois d’octobre.

Antonio Torrenzano

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Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires des Nations Unies, Stephen O’Brien, a de nouveau exhorté le Conseil de sécurité à tout tenter pour que la population syrienne cesse de «payer le prix d’un échec politique et diplomatique». S’exprimant pour la dernière fois devant le Conseil de sécurité en sa qualité de Secrétaire général adjoint, Stephen O’Brien, a regretté qu’aucun moyen n’ait été trouvé pour mettre fin aux souffrances de millions de personnes en Syrie et à la situation humanitaire précaire au Moyen-Orient.

Stephen O’Brien a énuméré 27 rapports du Secrétaire général ONU soumis au Conseil de sécurité depuis sa prise de fonctions en juin 2015, ainsi que 55 comptes rendus qu’il a présentés devant le Conseil, dont 30 mémorandums sur la Syrie. « Le Conseil de sécurité connaît tous les détails des conséquences meurtrières du conflit syrien », a-t-il ajouté.

« Séance après séance, nous avons décrit les destructions dans le détail », a rappelé Stephen O’Brien, en regrettant cependant qu’aucune responsabilité n’ait été dégagée concernant les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité. «Personne ne peut échapper à sa part de honte », a-t-il dit, en soulignant que 500.000 Syriens avaient été tués dans ce conflit, sans parler des millions de blessés et de déplacés.

Le Secrétaire général adjoint a lancé un «dernier appel» aux membres du Conseil pour qu’ils retournent la situation «de toute urgence» devant la Cour pénale internationale, les invitant aussi à apporter leur plein soutien au mécanisme international, impartial et indépendant, chargé de faciliter les enquêtes sur les violations les plus graves du droit international commises en Syrie.

Antonio Torrenzano

 

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Le septième round de négociations de paix sur la Syrie a pris fin le 14 juillet à Genève. Après cinq jours de discussions, l’envoyé spécial des Nations Unies Staffan de Mistura a eu une dernière rencontre vendredi avec la délégation du gouvernement de Damas et avec celle du Haut Comité des négociations (HCN).

«Nous avons fait, comme nous l’attendions et l’espérions, des progrès graduels. Pas de percée, pas d’effondrement, personne n’est parti», a déclaré Staffan de Mistura après avoir informé le Conseil de sécurité des Nations Unies par vidéoconférence sur les résultats du septième round de négociations qui venaient de s’achever. «Nous avons avancé», a affirmé vendredi en fin de soirée devant la presse le diplomate onusien italo-suédois.

«Cette série de pourparlers a surtout porté sur deux principaux sujets: le premier lié au contre-terrorisme et le second à des questions techniques constitutionnelles», a déclaré l’ambassadeur syrien Jaafari à la presse à l’issue de la rencontre. «Dans ce contexte, nous avons attiré l’attention de l’envoyé spécial sur les massacres sanguinaires de la coalition internationale à Raqa et Tabqa», a-t-il dit, dénonçant aussi l’infiltration militaire de la Turquie dans le nord de la Syrie.

De sa part, Nasr al-Hariri, qui dirige la délégation du HCN, a affirmé que «l’opposition avait exprimé sa vision politique sur la transition du Pays» et a reproché à la délégation du régime de Damas d’avoir délibérément évité ce sujet. Mettre en place «la transition politique est la seule façon de combattre le terrorisme», a-t-il affirmé. Depuis le début, l’opposition syrienne réclame le départ du président Assad, seule solution selon elle pour mettre fin à la guerre. Mais le régime refuse fermement de matérialiser cette hypothèse

Les prochains pourparlers sur la Syrie, 8e séance de la série, auront lieu début septembre. Les discussions de Genève dirigées par Staffan de Mistura ont débuté en 2016, et se poursuivent da la ville genevoise de façon intermittente avec des résultats encore faibles et précaires. L’émissaire de l’ONU estime avoir rapproché les parties et espère qu’elles accepteront de se réunir dans une même pièce la prochaine fois.

Antonio Torrenzano

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Les pourparlers de paix sur la Syrie ont repris lundi 10 juillet à Genève sous l’égide des Nations Unies, avec l’espoir de réaliser de significatives avancées alors que le conflit ravage le pays depuis six ans. Ces négociations interviennent une semaine après la fin de discussions à Astana au Kazakhstan entre la Russie, l’Iran et la Turquie portant notamment sur l’établissement de plusieurs zones de désescalade.

Le round, qui devrait se tenir jusqu’au 14 juillet, a commencé lundi dans la matinée par une rencontre entre Staffan de Mistura et la délégation du gouvernement syrien. Le médiateur de l’ONU a ensuite rencontré les différents représentants de l’opposition, dont ceux du Haut Comité syrien pour les Négociations. La délégation du régime de Damas a été donc la première à ouvrir la septième séance des rencontres. L’ambassadeur syrien aux Nations Unies Bachar al-Jaafari n’a fait aucune déclaration contrairement à l’envoyé de l’ONU qui a souligné que la semaine allait être intensive.

De sa part la délégation du principal groupe d’opposition politique, le Haut Comité des négociations, a admis au contraire d’avoir de modestes attentes. Pour le Haut Comité, la priorité serait de pouvoir maintenir le processus politique de Genève face aux «tentatives de la Russie de détourner l’attention à Astana», a dit l’un de ses porte-parole Yehia al-Aridi.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à l’issue de la première journée de discussions, le diplomate Staffan de Mistura a jugé que «les possibilités de progrès sont plus élevées que dans le passé. Nous assistons peut-être à une phase de simplification du conflit le plus complexe qui existe actuellement», a-t-il ajouté, en mentionnant le pacte russo-américain sur un cessez-le-feu dans le sud de la Syrie et la victoire sur le groupe État islamique à Mossoul en Irak.

Le septième cycle de discussions est axé sur quatre dossiers: la rédaction d’une nouvelle Constitution, la gouvernance (transition politique), la tenue d’élections et la lutte contre le terrorisme. Les précédents rounds n’ont pas abouti à des avancées concrètes. Sur le terrain, la trêve décidée par le président américain Donald Trump et le chef russe Vladimir Poutine au G20 d’Hambourg semblerait être honorée jusqu’à présent.

Antonio Torrenzano

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Depuis mars 2011, la Syrie est en proie à un conflit qui a forcé plus de la moitié de la population à quitter leur foyer. Quelque 5 millions de Syriens ont quitté leur pays et plus de 6 millions sont déplacés à l’intérieur du territoire. Du 10 juillet 2014, Staffan de Mistura travaille pour conduire les parties en conflit à la table des négociations et mettre fin à la guerre. En juillet 2014, Staffan de Mistura a pris la place de Lakhdar Brahimi qui avait démissionné pour l’impossibilité d’avoir une réponse internationale cohérente pour sortir de la guerre. Le nouveau cycle de pourparlers s’ouvre aujourd’hui à l’office des Nations Unies à Genève. À la veille de l’ouverture de la nouvelle session de négociations, une trêve a pris effet ce dimanche à midi dans les provinces de Deraa, Qouneitra et Soueida dans le sud du Pays, théâtre de violents combats récemment.

15 – 19 mai 2017 : Le cinquième cycle de pourparlers intra-syriens a lieu à Genève sous l’égide des Nations Unies. Au cours de ce cycle, l’Envoyé spécial établit, parallèlement aux discussions politiques, un processus consultatif technique afin d’élaborer des options pertinentes sur les questions constitutionnelles et juridiques.

3 – 5 mai 2017 : Pendant le quatrième cycle de pourparlers d’Astana au Kazakhstan, la Russie, l’Iran et la Turquie signent un accord pour créer quatre «zones de désescalade» en Syrie, en incluant le gouvernorat d’Idlib, les parties nordiques contrôlées par les rebelles du Gouvernorat de Homs, le Ghouta oriental contrôlé par les rebelles et la frontière entre la Jordanie et la Syrie. L’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie participe également aux pourparlers et qualifie l’accord comme un pas positif prometteur dans la bonne direction pour le processus de désescalade du conflit. L’accord sur les «zones de désescalade» entre en vigueur le 6 mai. 23 – 31 mars 2017 : La cinquième série des pourparlers intra-syriens a lieu à Genève, sous l’égide des Nations Unies. Au cours de cette session, toutes les parties ont travaillé sur les quatre points approuvés par le communiqué de Genève et la Résolution 2254. 14-15 mars 2017 : Le troisième cycle de discussions d’Astana a lieu au Kazakhstan. À la suite de ces entretiens, l’Iran a rejoint la Turquie et la Russie en tant qu’état garant.

23 février – 3 mars 2017 : La quatrième série de pourparlers intra-syriens a lieu à Genève, sous l’égide des Nations unies. Après huit jours de discussions, toutes les parties ont convenu d’un agenda approuvé par la Résolution 2254 pour la prochaine série de pourparlers. La prochaine série de pourparlers doit se tenir le 23 mars 2017 à Genève.

23 – 25 janvier 2017 : La délégation syrienne et les groupes rebelles d’opposition participent à une réunion parrainée par la Russie, la Turquie et l’Iran à Astana, au Kazakhstan. L’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie y assiste également. Les discussions se terminent par un accord entre les trois commanditaires des pourparlers pour la mise en place d’un organe de suivi trilatéral pour faire respecter le cessez-le-feu du 30 décembre, préparant les prochaines négociations intra-syriennes convoquées par les Nations Unies à Genève le 23 février 2017.

31 décembre 2016 : Le Conseil de sécurité des Nations Unies adopte à l’unanimité la Résolution 2336 pour l’appui des efforts de la Russie et de la Turquie pour mettre fin à la violence en Syrie. 30 décembre 2016 : Le cessez-le-feu syrien à l’échelle nationale convenu entre la Turquie, la Russie, le gouvernement syrien et les groupes rebelles de l’opposition commence. 28 décembre 2016 : La Turquie et la Russie s’accordent sur un cessez-le-feu syrien à l’échelle nationale, qui débutera à minuit le 30 décembre. 13 décembre 2016 : Après quatre ans de combats, la bataille d’Alep prend fin. Cette bataille représente l’un des plus longs sièges de la guerre moderne et laisse environ 31.000 personnes tuées, soit près d’un dixième des pertes de guerre globales estimées.

15 octobre 2016 : Le secrétaire d’État américain John Kerry convoque le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov et sept ministres des Affaires étrangères de la région – de l’Iran, de l’Irak, de l’Arabie saoudite, de la Turquie, du Qatar, de la Jordanie et de l’Égypte – aux pourparlers syriens à Lausanne. Les discussions se terminent sans arriver à un accord.

3 octobre 2016 : Les États-Unis déclarent formellement la suspension des contacts diplomatiques avec la Russie en vue de nouvelles violences en Syrie, marquant la fin de l’accord de cessez-le-feu. 12 septembre 2016 : Début du cessez-le-feu entre les forces du gouvernement syrien et les groupes rebelles de l’opposition. 9-10 septembre 2016 : Les ministres des Affaires étrangères de la Russie et des États-Unis parviennent à un accord sur l’instauration d’un cessez-le-feu entre le gouvernement syrien et une coalition de groupes rebelles de l’opposition soutenu par les États-Unis, y compris le Haut Comité de Négociations (HCN). 17 mai : Les membres du Groupe international de support à la Syrie (ISSG) se réunissent à Vienne pour renforcer la cessation des hostilités et l’aide humanitaire. 13 – 27 avril 2016 : La troisième session des pourparlers intra-syriens se déroule à Genève. À l’issue de cette session, l’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie publie un compte rendu de l’évolution et du plan de travail exécuté dans cette période.

Avril 2016 : Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires estime qu’il y a 13,5 millions de Syriens dans le besoin, y compris 6,6 millions de personnes déplacées et 4,8 millions de réfugiés à l’extérieur du pays. 24 mars : L’Envoyé spécial de l’ONU publie un document sur les points de convergence entre le gouvernement syrien et l’opposition, par rapport à leurs visions respectives de l’avenir de la Syrie.

23 mars : Jan Egeland, Conseiller spécial auprès de l’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie déclare que 384 000 personnes dans le besoin d’aide humanitaire ont été atteintes depuis le début de l’année par l’intermédiaire de convois inter-organisations dans les zones difficiles à atteindre, les zones assiégées, et d’autres zones de priorités situées sur les lignes de front. 14 – 24 mars 2016 : La deuxième session des pourparlers intra-syriens se déroule à Genève. L’objectif est d’amener les deux parties à commencer à discuter de la formation d’un organe de transition dans les six mois.

4 mars : Depuis la création du Groupe de travail sur l’accès humanitaire, 236 camions ont livré des vivres à 115 000 personnes dans les zones assiégées et difficiles à atteindre. 1 mars 2016 : L’Envoyé spécial de l’ONU annonce la reprise des pourparlers intra-syriens à Genève le 14 mars. 27 février 2016 : Début de la cessation des hostilités en Syrie. 26 février 2016 : Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte à l’unanimité la Résolution 2268 approuvant l’Accord de cessation des hostilités en Syrie. 22 février 2016 : À Munich, les ministres des Affaires étrangères de la Russie et des États-Unis, en tant que co-présidents de l’ISSG, concluent un accord sur une cessation des hostilités à l’échelle nationale en Syrie, censé entrer en vigueur dans un délai d’une semaine.

12 février 2016 : À Munich, l’ISSG crée deux groupes de travail pour garantir l’accès humanitaire aux zones assiégées et pour une cessation des hostilités à l’échelle nationale. Ces groupes de travail sont sous les auspices de l’ONU et co-présidés par la Russie et les États-Unis. 3 février 2016 : L’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie suspend les pourparlers intra-syriens en raison de la poursuite des violences et le manque d’aide humanitaire sur le terrain. 1 février 2016 : L’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie annonce le lancement formel des pourparlers intra-syriens.

18 décembre 2015 : Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte à l’unanimité la Résolution 2254, approuvant le plan de transition du Groupe international de soutien en Syrie (ISSG), fixant un calendrier pour les négociations formelles et la formation d’un gouvernement d’unité dans les six mois. La résolution approuve le Communiqué de Genève du 30 juin 2012, et les «déclarations de Vienne». Il nomme également l’Envoyé spécial Staffan de Mistura en charge de l’organisation des pourparlers intra-syriens à Genève.

14 novembre 2015 : Les participants des pourparlers de paix de Vienne (ISSG, 20 puissances et des organisations internationales co-présidées par les États-Unis et la Russie) produisent un accord sur la nécessité de réunir les représentants du gouvernement et de l’opposition syrienne dans des négociations officielles sous les auspices des Nations Unies dès le 1 janvier 2016. 30 octobre 2015 : Les pourparlers de paix pour la Syrie se déroulent à Vienne avec les ministres des Affaires étrangères de 20 pays. Ils sont d’accord sur la nécessité pour le gouvernement syrien et l’opposition d’entamer des pourparlers politiques. Mai – juillet 2015 : À la suite de la déclaration du Secrétaire général de l’ONU au Koweït, l’Envoyé spécial pour la Syrie, Staffan de Mistura, organise les consultations de Genève au cours desquelles il tiendra 232 réunions avec diverses parties prenantes, y compris le gouvernement syrien, les groupes de l’opposition syrienne, le Conseil des femmes syriennes ainsi que 39 groupes de la société politique et civile syrienne. Ces consultations inclusives visent à apporter une solution politique à la crise en cours. Avril 2015 : Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires estime qu’il y a 12,2 millions de Syriens dans le besoin, y compris 7,6 millions de personnes déplacées et 4 millions de réfugiés à l’extérieur du pays.

31 mars 2015 : À Koweït City, pendant de la conférence des donateurs pour la réponse humanitaire en Syrie, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, admet sa honte, sa colère profonde et sa frustration pour l’impuissance de la communauté internationale à mettre fin à la guerre. Il exhorte « à forger une transition politique dirigée par les Syriens, sur la base du Communiqué de Genève, et qui répond aux aspirations du peuple syrien».

10 juillet 2014 : Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, nomme Staffan de Mistura comme son nouvel envoyé spécial pour la Syrie. 31 mai 2014 : Lakhdar Brahimi démissionne du fait de l’impossibilité de forger une réponse internationale cohérente au conflit syrien. Avril 2014 : Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires estime qu’il y a 9,3 millions de Syriens dans le besoin, y compris 6,5 millions de personnes déplacées et 2,6 millions de réfugiés à l’extérieur du pays. 22 – 31 janvier 2014 : La Conférence de Genève II a lieu à Montreux et à Genève. Les objectifs sont d’amener le gouvernement syrien et l’opposition à discuter de la façon de mettre en œuvre le Communiqué de Genève. Malheureusement, aucun accord n’est atteint. Avril 2013 : Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires estime qu’il y a 6,8 millions de Syriens dans le besoin, y compris 4,2 millions de personnes déplacées à l’intérieur et un million de réfugiés à l’extérieur du pays.

17 août 2012 : Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, nomme Lakhdar Brahimi comme son nouveau représentant spécial de l’ONU et de la Ligue Arabe pour la Syrie. 2 août 2012 : Kofi Annan démissionne, citant le manque de « pression internationale sérieuse, déterminée et unie, y compris des pouvoirs de la région […] pour contraindre le gouvernement syrien, en premier lieu, et aussi l’opposition, à prendre les mesures nécessaires pour entamer un processus politique ». 30 juin 2012 : Kofi Annan convoque la Conférence de Genève sur la Syrie et préside le Groupe d’action pour la Syrie qui a rédigé le Communiqué de Genève, sur la base du plan de paix en six points pour la Syrie.

21 avril 2012 : La Résolution 2043 du Conseil de sécurité des Nations Unies est adoptée à l’unanimité. La résolution donne lieu à la mise en place de la Mission de Supervision des Nations Unies en Syrie (MISNUS), composée de 278 observateurs militaires et de 121 membres du personnel civil afin d’observer la mise en œuvre du plan de paix en six points pour la Syrie. Le mandat de la MISNUS prend fin le 19 août 2012 à minuit. 14 avril 2012: La Résolution 2042 du Conseil de sécurité des Nations Unies est adoptée à l’unanimité, autorisant l’envoi d’une équipe de 30 observateurs militaires non armés en Syrie pour surveiller le respect du cessez-le feu. 5 avril 2012 : Kofi Annan déclare à l’Assemblée générale de l’ONU que la date limite d’entrée en vigueur du cessez-le-feu pour le gouvernement syrien sera le mardi 10 avril, et pour les forces de l’opposition le jeudi 12 avril. M. Annan annonce également que si le cessez-le-feu est un succès, une mission non armée de surveillance de l’ONU pourrait être déployée en Syrie.

16 mars 2012 : Lancement du Plan de paix en six points de Kofi Annan pour la Syrie. Ce plan vise à engager les forces à la fois du gouvernement syrien et de l’opposition vers un cessez-le feu. Le président syrien Bachar al-Assad accepte le plan de paix en six points le 27 mars. Avril 2012 : Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires estime qu’il y a plus d’un million de Syriens dans le besoin, y compris les 22 000 réfugiés à l’extérieur du pays. 23 février 2012 : Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon nomme l’ancien Secrétaire général Kofi Annan comme Envoyé spécial conjoint de l’ONU et de la Ligue Arabe, pour la Syrie.

Cette crise, considérée comme le pire désastre humanitaire des temps modernes avec plus de 13 millions de personnes ayant besoin d’assistance, n’a pas encore trouvé une possible solution politique pour la fin du conflit.

Antonio Torrenzano

* Les principaux documents des Nations Unies sur la Syrie. http://www.securitycouncilreport.org/un-documents/syria/

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L’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a communiqué mardi au Conseil de sécurité, les mesures techniques choisies pour préparer le processus du septième cycle de négociations de paix à Genève. Processus de paix qui devra avoir lieu du 10 au 14 juillet 2017 dans la ville genevoise.

Devant le Conseil, Staffan de Mistura a également annoncé son intention de se rendre les 4 et 5 juillet au Kazakhstan pour assister à la prochaine réunion du processus d’Astana, établi par la Fédération de Russie, la République islamique d’Iran et la Turquie. «C’est ce que la population syrienne souhaite», a-t-il souligné, précisant que les négociations de Genève et le processus d’Astana ont pour «objectif commun de mettre en œuvre les résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 2254» du 18 décembre 2015.

L’Envoyé spécial a en outre appelé les participants de la nouvelle rencontre de Genève à préparer activement le septième cycle de négociations ajoutant que le programme de travail sera riche. Staffan de Mistura s’est dit prêt, «si les conditions le permettent », à faciliter des pourparlers directs entre le gouvernement et l’opposition politique syrienne.

Au-delà de la session de Genève du 10 au 14 juillet, l’envoyé de l’ONU envisagerait de préparer un nouveau cycle de négociations fin août ou début septembre, avant l’ouverture de la prochaine session de l’Assemblée générale.

Antonio Torrenzano

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Une nouvelle réunion de paix pour la Syrie se déroulera à Astana, les 4 et 5 juillet 2017. La réunion diplomatique, sous l’égide de la Russie, de l’Iran et de la Turquie, aura lieu avant le nouveau round de pourparlers de paix, sous l’égide de l’ONU, à Genève.

La rencontre du 4 et 5 juillet à Astana sera consacrée aux zones de désescalade qui devront être instaurées en Syrie, à l’accès à l’aide humanitaire et à la reconstruction du pays, selon le communiqué du Ministere des Affaires étrangères Kazakhe.

La situation diplomatique sur le dossier syrien reste toutefois tendue et compliquée. En début de semaine, les Nations unies ont exprimé leur inquiétude quant à une possible escalade de la tension entre les États-Unis et la Syrie. Ceci après que Washington avait abattu dimanche dernier un avion du régime de Damas dans l’est du pays.

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s’est inquiété mardi sur ces récents épisodes prévenant que cela pourrait mener à une escalade militaire entre Washington et le régime de Bachar el-Assad dans un pays déjà miné par la guerre. “En effet, je suis inquiet et j’espère que cela ne mènera pas à une escalade du conflit qui est déjà suffisamment dramatique”, a déploré Antonio Guterres dans une conférence de presse.

“J’espère vivement que la situation va se calmer parce que ce genre d’événements peuvent être très dangereux dans une situation de conflit où il y a tant d’acteurs”, a ajouté le secrétaire des Nations Unies, insistant que la situation est déjà “tellement complexe sur le terrain”. Le Conseil de sécurité des Nations unies discutera du conflit syrien la semaine prochaine, avant le nouveau round des négociations qui devra démarrer le 10 juillet à Genève.

Antonio Torrenzano

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L’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a annoncé samedi qu’il convoquerait un septième cycle de pourparlers inter-syriens à Genève à partir du 9 juillet 2017.

«L’envoyé spécial a l’intention de convoquer d’autres cycles de pourparlers en août et en septembre. Comme lors des cycles précédents, les invitations seront envoyées conformément à la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité», a précisé le bureau de Staffan de Mistura dans une déclaration à la presse.

Ces nouveaux pourparlers auront lieu en juillet 2017 après la fin du ramadan qui terminera le 24 juin et après le sommet G20 de Hambourg, les 7 et 8 du même mois. Pour l’émissaire de l’ONU, la réunion du G20 pourrait être une occasion diplomatique importante pour des avancées politiques en Syrie grâce à une possible rencontre entre le président américain Donald Trump et le chef d’État russe Vladimir Poutine. «La Syrie est certainement sur leur radar et c’est un moment adéquat pour en discuter », a-t-il souligné.

De sa part, l’opposition syrienne lors d’une conférence de presse a souligné « qu’il n’y a pas de solution pour l’instant. Depuis deux ans à Genève il n’y a pas eu un pouce de progrès. Il n’y a ni solution militaire, ni solution politique. C’est une impasse totale», a déploré Monzer Makhous, ambassadeur de l’opposition syrienne à Paris. « Nous sommes les otages des intérêts régionaux et internationaux, il n’y a plus de volonté syrienne propre », a déploré le responsable, constatant que «les priorités ont changé » en Syrie, où la coalition internationale antijihadiste est engagée dans la bataille pour reprendre Raqa, fief du groupe État islamique dans le nord du pays.

«La problématique Assad n’est plus une priorité pour nombre d’acteurs régionaux et internationaux », a constaté M. Makhous, alors que l’opposition syrienne réclame une transition politique et le départ du président syrien, qu’elle considère comme le principal responsable du bain de sang. « La seule perspective serait que les États-Unis et la Russie en association avec l’Europe et les principaux acteurs régionaux imposent une solution qui répond aux objectifs et des exigences pour lesquelles les Syriens se sont battus depuis sept ans », a-t-il en outre dit.

Le sixième cycle de pourparlers inter-syriens s’était déroulé pendant quatre jours en mai 2017 à Genève. Depuis le 15 mars 2011, la Syrie a sombré dans une guerre aux acteurs multiples et jusqu’à présent avec un lourd bilan: plus de 300 000 morts. Six ans après le début du conflit, la paix reste une chimère.

Antonio Torrenzano

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Les négociations de paix sur la Syrie sous l’égide des Nations Unies se sont achevées vendredi 19 mai à Genève. Les négociations sont au point mort. L’environnement sur le terrain «n’est pas encore prêt pour une vraie discussion politique», a reconnu l’émissaire de l’ONU Staffan de Mistura.

La seule avancée concrète, obtenue cette semaine, a été la proposition de Staffan de Mistura destinée à préparer la nouvelle Constitution. Le médiateur a proposé en outre la création d’une possible équipe consultative qui pourrait se mettre au travail au plus vite pour élaborer «un projet constitutionnel selon des options spécifiques». La future Constitution est l’un des quatre sujets mis à l’ordre du jour des discussions par l’envoyé des Nations Unies, avec la lutte contre le terrorisme, la gouvernance et l’organisation d’élections. Les représentants du gouvernement et de l’opposition ont accepté de former un comité d’experts pour discuter des «questions constitutionnelles». Staffan de Mistira a toutefois déclaré: «Nous ne prévoyons pas ou n’avons pas pour objectif d’écrire un projet de nouvelle Constitution». «Nous essayons de préparer le terrain pour que les Syriens le fassent» a-t-il tenu à clarifier.

Le déroulement de la 6e séance a vécu des moments de tensions après les frappes américaines sur des forces soutenant le régime de Damas près de la frontière jordanienne. Le bombardement a été une réaction à «un mouvement offensif, avec des capacités offensives …», a indiqué le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis lors d’une conférence de presse au Pentagone. Pour les États-Unis, il s’est agi d’une «menace pour les forces américaines». La Russie, pour sa part, a condamné le bombardement comme inacceptable. «Toute action militaire aggravant la situation en Syrie influe de fait sur le processus politique. D’autant plus quand il s’agit d’actions menées contre les forces armées syriennes», a déclaré le vice-ministre russe aux Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, par l’agence Ria Novosti.

Les tentatives de mettre fin à cette guerre, qui a causé la mort de plus de 320.000 personnes, restent jusqu’à présent difficiles et épineuses. Problématique, il devient aussi le processus de paix qui se déplie désormais sur deux trajectoires parallèles : la procédure officielle près du siège des Nations Unies à Genève, et les autres pourparlers à Astana, la capitale du Kazakhstan, à l’initiative de la Turquie qu’apporte son appui aux rebelles, et de la Russie et l’Iran, alliés du régime de Damas.

L’émissaire de l’ONU, Staffan de Mistura, a indiqué vouloir reprendre les pourparlers courant juin, mais une nouvelle date n’a pas été encore fixé. À Genève, six séries de pourparlers indirects (parce que les deux délégations refusent encore de se parler face à face) ont déjà été organisées depuis 2016 par Staffan De Mistura et le siège de l’ONU dans la ville suisse.

Antonio Torrenzano