Le sixième cycle de pourparlers de paix inter-syriens a repris mardi à Genève sous l’égide des Nations Unies. Sous la médiation de l’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, des représentants du gouvernement syrien et des membres de l’opposition tenteront de trouver de possibles solutions au conflit qui frappe le Pays depuis plus de six ans. Jusqu’à présent, le conflit a fait plus de 320.000 victimes.
Cinq séries de pourparlers de paix ont déjà été organisées depuis 2016 dans la ville genevoise par l’envoyé des Nations Unies. La nouvelle série de pourparlers se déroulera par des discussions indirectes. Conformément à ce que prévoit la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l’ONU, les parties continueront à négocier sur quatre volets de discussion : la gouvernance (transition politique), une nouvelle Constitution, l’organisation d’élections et la lutte contre le terrorisme. Ce cycle aura une durée de trois jours.
Dans la matinée, Staffan de Mistura a accueilli la délégation du régime de Damas. Une rencontre avec l’opposition, au contraire, s’est déroulée dans l’après-midi. En ce qui concerne la situation humanitaire, la situation reste toujours difficile. Au total, 13 millions ont besoin d’assistance en Syrie et 5 millions de personnes sont réfugiées dans la région entière. Devant la presse, Staffan de Mistura a qualifié ces nouvelles négociations des réunions préparatoires. Il a ajouté que cette fois le désir est d’aller un peu plus loin.
Antonio Torrenzano