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chef_negociateur_regime_bacharalassad_bachar_al-jaafari_representant_chezonu_imageLes deux délégations diplomatiques ont consacré la fin de la semaine à Genève pour trouver de solutions au problème des civils assiégés à Homs et à la question de prisonniers et des disparus du conflit. La diplomatie de Damas et l’opposition syrienne discuteront ce lundi, en revanche, le sujet le plus délicat: le gouvernement de transition. Cette norme, énoncée dans le communiqué final de Genève I du juin 2012, elle prévoit la constitution d’une autorité politique de transition gouvernementale.

Toutefois, l’interprétation juridique du premier accord divise soit le régime de Damas et soit les opposants. L’accord divise aussi les Russes et les Iraniens qui soutiennent le président Assad et les Occidentaux qui soutiennent l’opposition. Pour l’opposition syrienne, le président Assad devrait quitter le pouvoir. Damas considère le traité de Genève I comme une possibilité de produire un gouvernement d’union élargi. Le régime de Damas en outre dépasse la question du départ du président en indiquant les Syriens qui choisiront leur président. « Le régime n’est pas de façon claire enthousiaste, ils trainent les pieds », a déclaré l’opposition syrienne.

La question du sort de Bachar al-Assad reste le principal motif de désaccord, l’opposition posant comme principe son départ et la constitution d’un gouvernement transitoire où il ne jouerait pas de rôle, le régime rejetant cette idée. «Nous devons être mesurés dans nos attentes. On ne va pas voir triompher la paix pendant ces discussions », avait prédit mardi le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, en soulignant la nécessité « d’opter pour une politique des petits pas ». Après le faux départ de vendredi, les deux délégations ont négocié dans un climat de respect mutuel dans la fin de la semaine. Est-ce qu’il sera le même aujourd’hui au moment de dialoguer sur la question politique d’une autorité politique de transition gouvernementale ?

Antonio Torrenzano

 

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lakhadar_brahimi_geneve2_imageLes négociations sur la Syrie avancent lentement, a annoncé dimanche le représentant spécial de l’ONU, en précisant que le régime du président Bachar Al-Assad autorisait les femmes et les enfants à quitter la ville assiégée de Homs.

Lakhdar Brahimi a encore affirmé dimanche soir que les discussions entre le régime syrien et l’opposition avançaient lentement. “C’est extrêmement difficile, mais les délégations font preuve d’un respect mutuel “, a-t-il précisé. Le gouvernement syrien s’est engagé à laisser les femmes et les enfants quitter la ville de Homs. Un convoi humanitaire est également prêt à délivrer de l’aide dans la ville assiégée depuis des mois.

La délégation du président Bachar al-Assad et la délégation de l’opposition ont examiné ce dimanche à Genève le problème de prisonniers et de disparus du conflit syrien. Le représentant de l’ONU s’est engagé à obtenir la libération des enfants, des femmes et des individus plus âgés. Comme samedi, les deux délégations se sont assises à la même table de négociations, mais elles se sont parlé par Lakhdar Brahimi interposé.

Le diplomate de l’ONU avait annoncé samedi soir, après le premier round de négociations, que la question des prisonniers et des disparus aurait été au menu des discussions d’aujourd’hui. “ Les Nations Unies appellent à la libération des femmes, des personnes âgées et des enfants ”, a déclaré le représentant spécial de l’ONU.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, ce sont 17.000 les disparus. Mais, il n’existe pas de chiffres exacts. L’observatoire évoque 17.000 disparus dont le sort reste encore inconnu et des milliers de prisonniers dans les prisons du régime. Le Comité international de la Croix rouge n’a pu visiter aucune prison en Syrie depuis 2012. Au mois de janvier, avant Genève II,la diplomatie syrienne avait assuré que le régime était prêt à échanger des détenus contre des prisonniers capturés par les adversaires. Le médiateur a eu une réunion avec les deux délégations ensemble ce matin, puis des entretiens séparés l’après-midi. Lundi, Lakhadar Brahimi prévoit le même scénario.

Antonio Torrenzano

 

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delegation_oppositionpolitique_geneve2_imageAprès une brève rencontre au début de la matinée, les négociateurs du régime de Damas et de l’opposition se sont à nouveau réunis samedi l’après-midi au Palais des Nations à Genève pour des négociations directes.

Les délégations diplomatiques divergent sur l’interprétation de l’accord juridique Genève I: les opposants anti-Assad réclament un départ du président, tandis que Damas rejette ce scénario et il parle d’un gouvernement d’union. Pour l’instant, la seule chose certaine est que les deux délégations diplomatiques se sont assises autour de la même table de négociations.

De sa part, Lakhdar Brahimi ne cesse jamais de souligner la complexité du défi qui attend les participants de la réunion internationale : « J’espère que les trois parties impliquées, le gouvernement, l’opposition et les Nations Unies seront à la hauteur de cette tâche. J’espère aussi que les gens qui soutiennent un côté ou l’autre comprennent ce qui est en jeu et font de leur mieux pour soutenir ce processus. Donc, souhaitez-nous bonne chance», a-t-il déclaré. Le premier cycle de négociations devrait durer jusqu’à la fin de la semaine prochaine.

Antonio Torrenzano

 

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geneve2_samedi_25janvier2014_imageLes délégations du gouvernement syrien et l’opposition politique se sont retrouvées peu après 09H00 dans la même pièce pour écouter pendant une trentaine de minutes le discours du représentant spécial de l’ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi.

La délégation du régime de Damas et la délégation diplomatique des opposants sont entrées dans la salle par des portes différentes, elles se sont assises face à face et elles ne se sont pas adressé de mots. Leur rencontre s’est tenue à huis clos. Les deux délégations devront se retrouver dans l’après-midi pour entrer dans le vif du sujet. Le négociateur en chef pour le régime de Damas est Bachar al-Jaafari,ambassadeur de Syrie à l’ONU. Pour l’opposition politique, au contraire, c’est Hadi al-Bahra, ingénieur de formation et intellectuel. Les chefs des délégations, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem et le chef de la Coalition syrienne Ahmad Jarba ne participent pas aux négociations.

Nous sommes prudemment optimistes ”, a affirmé Anas al-Abdé, un des opposants présents après la rencontre. “ Lors de la deuxième rencontre, il s’agira de parler de cessez-le-feu et des problèmes humanitaires ”, a-t-il déclaré. Les chances de succès sont encore minimes selon l’avis des diplomates et d’observateurs internationaux, mais une partie de l’équation pour le résultat final tient également à la capacité des parrains des deux parties : les États-Unis pour l’opposition et la Russie pour le président Bachar al-Assad à peser et à manoeuvrer en coulisse. Occidentaux et Russes imaginent une stratégie: ils proposent aux deux délégations diplomatiques d’avancer étape par étape. Les discussions, ce week-end, s’orienteront alors uniquement sur l’humanitaire. La région choisie pourrait être celle de Homs.

Antonio Torrenzano

 

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conference_presse_24janvier2014_lakhadar_brahimi_imageLakhadar Brahimi rencontrera ce matin les deux délégations diplomatiques syriennes, vingt-quatre heures après l’annulation du rendez-vous du 24 janvier. Le représentant spécial de l’ONU calculait réunir les émissaires du président Bachar el-Assad et les membres de l’opposition en exil dans la matinée d’hier pour une réunion dans la même salle. Mais, le rendez-vous avait été annulé à la dernière minute.

En théorie, les deux délégations doivent discuter la question de la transition en Syrie. Mais, seulement en théorie, parce que chaque délégation diplomatique donne sa propre interprétation à ce parcours et à l’accord Genève I. Pour l’opposition, la transition est étroitement liée au départ de Bachar el-Assad et l’édification d’une nouvelle autorité politique dotée des pleins pouvoirs. Pour le régime de Damas, en revanche, l’objectif est le maintien du président syrien à la tête d’un nouveau gouvernement élargi à la Coalition nationale syrienne.

Régime et opposition ne perçoivent pas le contenu de Genève I de la même manière et elles donnent au premier accord de différentes interprétations juridiques. Au mois de juin 2012, l’ancien représentant spécial de l’ONU, Kofi Annan, il avait déclaré : «L’organe de gouvernement transitoire exercera les pouvoirs exécutifs. Il pourra inclure des membres du gouvernement actuel et de l’opposition et d’autres groupes et doit être formé sur la base d’un consensus mutuel ». Pourtant, les opposants à Bachar el-Assad réclament un départ nécessaire du président. Le régime de Damas de son côté accepte l’idée d’un gouvernement d’union élargi, mais pose en même temps des limites. L’ONU veut y croire à ce processus de paix. Il ne reste qu’à voir comment la situation se décantera jusqu’au 31 janvier.

Antonio Torrenzano

 

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lakhadar_brahimi_geneve2_image_24_janvier_2014Le représentant spécial de l’ONU pour le conflit syrien a annoncé que les délégations du régime syrien et de l’opposition en exil se rencontreront samedi 25 janvier. Chaque délégation compte quinze membres avec les experts.

Lakhadar Brahimi, en conference de presse, a affirmé : « j’ai rencontré les délégations de l’opposition et du gouvernement séparément hier, aujourd’hui et demain. Nous nous sommes mis d’accord pour nous réunir dans la même pièce ». Les deux délégations auraient dû se réunir aujourd’hui dans le même local, mais la rencontre a été annulée à la dernière minute. L’opposition avait refusé de s’asseoir à la même table de négociations avec le régime de Damas pour le fait que le régime devait accepter le principe d’un gouvernement de transition sans le président Assad. Relativement à cette position, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem avait communiqué à Lakhdar Brahimi que sa délégation aurait pu quitter Genève « si des séances de travail sérieux ne sont pas tenues demain samedi. »

Les observateurs internationaux se font peu des mirages sur ces négociations pour plusieurs raisons : le parti politique opposé au gouvernement ne représente pas tous les groupes d’opposition armés et certains groupes ont refusé de participer au sommet et ils n’ont pas donné leur consensus. L’opposition anti-Asad encore ne représente pas toute la société civile. Les diplomates occidentaux et les représentants des Nations Unies insistent de plus en plus pour que la société civile, et notamment les femmes, soit davantage intéressée à l’avenir du pays. Mais, il faudra voir si la réunion internationale de paix débouchera sur un processus réel de transition. De l’autre côté, la délégation diplomatique syrienne envoyée par le régime de Damas n’a pas un réel pouvoir. Les grandes décisions seront toujours prises à Damas et la délégation syrienne n’aura aucun pouvoir pour faire des concessions. Le premier cycle de négociations “devrait” durer jusqu’à la fin de la semaine prochaine.

Antonio Torrenzano

 

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lakhdar_brahimi_geneve2_imageLa Conférence de paix pour la Syrie reprend ce vendredi 24 janvier dans la ville genevoise. Hier, le représentant spécial de l’ONU et de la Ligue arabe pour le conflit syrien, Lakhdar Brahimi, a rencontré les diplomates du régime de Damas et les opposants pour les convaincre de s’asseoir à la même table de négociation.

Les négociations débuteront en fin de la matinée et la séance inaugurale aura lieu à 11 heures. Pour le représentant spécial de l’ONU, cette occasion sera la seule où le régime et l’opposition seront réunis dans le même lieu. Après la rencontre, Lakhdar Brahimi passera sa journée de négociations à faire la navette entre les deux délégations diplomatiques.

Le principal sujet de discussion, il devrait être la mise en place d’une autorité politique de transition dotée des pleins pouvoirs en Syrie et le départ du président syrien Bachar el-Assad.

Antonio Torrenzano

 

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sommet_geneve2_montreux_imageLe premier tour de négociations inter-syriennes commencera le 24 janvier à Genève. La diplomatie du régime de Damas et l’opposition négocieront les possibles solutions politiques dans la ville genevoise sous la médiation du représentant spécial de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi.

Pour le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra, seul un dialogue inter-syrien permettra de mettre de conditions au conflit dans ce pays et de protéger sa souveraineté. Le chef de la diplomatie algérienne l’a déclaré mercredi lors de la conférence à Montreux. Pour le ministre égyptien des Affaires étrangères Nabil Fahmi, toujours intervenant mercredi lors de la réunion internationale à Montreux, les parties en conflit syrien devront s’entendre sur la base de la souveraineté et de l’intégralité territoriale du pays. “ Ce n’est pas pour diviser la Syrie que nous nous sommes réunis, mais pour aider les Syriens, toutes les parties en conflit, à édifier un nouvel avenir. Je préviens que tout accord offrant le moindre prétexte pour une éventuelle division de la Syrie serait lourd de nombreuses conséquences redoutables pour cette région et d’autres régions limitrophes”, a indiqué toujours le chef de diplomatie égyptienne Nabil Fahmi.

Il est évident que les négociations inter-syriennes ne seront ni simples ni rapides. Concrètement ? Rien de prévu. Toutefois, cette réunion offre une véritable chance de parvenir à la paix en Syrie même s’il n’y a aucune garantie. Un succès serait bénéfique pour le peuple syrien, mais contribuerait également au redressement général de la situation dans la région et au niveau international.

Antonio Torrenzano

 

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geneve2_montreux_23_janvier_2014_imageLa réunion de paix Genève II a vécu une première journée de tension hier à Montreux. Réunis sur les bords du Léman, les représentants de pays et d’organisations internationales ont rapidement constaté que le fossé reste gigantesque entre le régime de Damas et l’opposition syrienne en exil.

Ahmed Jarba, au nom des opposants syriens, et Walid Mouallem, pour le régime de Damas, se sont affrontés mercredi matin à l’ouverture de la conférence de paix. « Nous n’avons pas de temps à perdre. Nous devons aboutir à des résultats rapidement », a affirmé Ahmed Jarba, le président de la Coalition nationale syrienne. Mais, la question de la destinée du président Bachar al-Assad reste le noeud principal à défaire. La communauté occidentale parle de formation d’un gouvernement de transition sans le président Bachar al-Assad, mais cette condition est réfutée par les Russes et les Syriens pro-régime. Sur cette question, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a affirmé que : « personne au monde n’a le droit de conférer ou de retirer la légitimité à un président (…) sauf les Syriens eux-mêmes ».

Russes et Américains continuent en outre de s’opposer sur l’interprétation des principes édictés en juin 2012 lors de la conférence Genève 1. Le médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a annoncé qu’il rencontrerait jeudi les opposants syriens et Walid Mouallem pour le régime séparément afin de discuter de la prochaine étape des négociations.

Si quelqu’un avait encore des perceptions erronées sur une très proche transition politique syrienne, il faudrait le démentir. Le but central reste pas seulement de mettre en place un gouvernement transitoire, mais aussi un gouvernement qu’il ait tous les pouvoirs exécutifs.

Antonio Torrenzano

 

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sommet_geneve2_montreux_22janvier2014_imageLe Patriarche melkite gréco-catholique Gregorios III, chef des catholiques de Syrie, a lancé un appel urgent aux fidèles de Syrie et du monde entier à prier pour le succès de la Conférence de paix de Genève II. Basé à Damas, le Patriarche a appelé chaque catholique syrien à prier pour la fin des hostilités. Hostilités qu’ils ont incitées presque 9 millions de Syriens à fuir leurs foyers depuis le début du conflit il y a près de trois ans.

L’appel du Patriarche Gregorios III à mettre fin à la violence intervient alors que les derniers chiffres de l’ONU montrent que presque les deux cinquièmes (40 %) d’une population de 22,5 millions d’habitants dans le pays précédent la guerre ont désormais fui leur foyer. À présent, 2,3 millions de personnes vivent comme réfugiés à l’étranger et 6,5 millions d’individus sont des déplacés dans leur propre pays.

Dans son appel, le Patriarche Gregorios III déclare : « Nous prions d’inspirer les pays et leurs représentants qui sont sur le point de se rencontrer avec les moyens nécessaires pour la paix, la sécurité et un avenir meilleur pour les Syriens ». Dans un autre document publié de manière paritaire avec l’appel, le Patriarche insiste sur la nécessité que la communauté internationale soit unie pour la paix et que cesse l’afflux d’armes vers les groupes armés de Syrie.

Le Patriarche toujours dans son appel déclare : « Nous prions pour que la paix soit syrienne, même si nous sommes reconnaissants à tous les pays qui travaillent pour cette paix syrienne. Les efforts de la communauté internationale doivent se concentrer sur l’obtention d’une paix qui soit vraiment syrienne, parce que ce sera une vraie paix et la meilleure et la plus appropriée pour toutes les parties au conflit et pour toute la Syrie.»

Antonio Torrenzano