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geneve2_samedi_25janvier2014_imageLes délégations du gouvernement syrien et l’opposition politique se sont retrouvées peu après 09H00 dans la même pièce pour écouter pendant une trentaine de minutes le discours du représentant spécial de l’ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi.

La délégation du régime de Damas et la délégation diplomatique des opposants sont entrées dans la salle par des portes différentes, elles se sont assises face à face et elles ne se sont pas adressé de mots. Leur rencontre s’est tenue à huis clos. Les deux délégations devront se retrouver dans l’après-midi pour entrer dans le vif du sujet. Le négociateur en chef pour le régime de Damas est Bachar al-Jaafari,ambassadeur de Syrie à l’ONU. Pour l’opposition politique, au contraire, c’est Hadi al-Bahra, ingénieur de formation et intellectuel. Les chefs des délégations, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem et le chef de la Coalition syrienne Ahmad Jarba ne participent pas aux négociations.

Nous sommes prudemment optimistes ”, a affirmé Anas al-Abdé, un des opposants présents après la rencontre. “ Lors de la deuxième rencontre, il s’agira de parler de cessez-le-feu et des problèmes humanitaires ”, a-t-il déclaré. Les chances de succès sont encore minimes selon l’avis des diplomates et d’observateurs internationaux, mais une partie de l’équation pour le résultat final tient également à la capacité des parrains des deux parties : les États-Unis pour l’opposition et la Russie pour le président Bachar al-Assad à peser et à manoeuvrer en coulisse. Occidentaux et Russes imaginent une stratégie: ils proposent aux deux délégations diplomatiques d’avancer étape par étape. Les discussions, ce week-end, s’orienteront alors uniquement sur l’humanitaire. La région choisie pourrait être celle de Homs.

Antonio Torrenzano

 

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conference_presse_24janvier2014_lakhadar_brahimi_imageLakhadar Brahimi rencontrera ce matin les deux délégations diplomatiques syriennes, vingt-quatre heures après l’annulation du rendez-vous du 24 janvier. Le représentant spécial de l’ONU calculait réunir les émissaires du président Bachar el-Assad et les membres de l’opposition en exil dans la matinée d’hier pour une réunion dans la même salle. Mais, le rendez-vous avait été annulé à la dernière minute.

En théorie, les deux délégations doivent discuter la question de la transition en Syrie. Mais, seulement en théorie, parce que chaque délégation diplomatique donne sa propre interprétation à ce parcours et à l’accord Genève I. Pour l’opposition, la transition est étroitement liée au départ de Bachar el-Assad et l’édification d’une nouvelle autorité politique dotée des pleins pouvoirs. Pour le régime de Damas, en revanche, l’objectif est le maintien du président syrien à la tête d’un nouveau gouvernement élargi à la Coalition nationale syrienne.

Régime et opposition ne perçoivent pas le contenu de Genève I de la même manière et elles donnent au premier accord de différentes interprétations juridiques. Au mois de juin 2012, l’ancien représentant spécial de l’ONU, Kofi Annan, il avait déclaré : «L’organe de gouvernement transitoire exercera les pouvoirs exécutifs. Il pourra inclure des membres du gouvernement actuel et de l’opposition et d’autres groupes et doit être formé sur la base d’un consensus mutuel ». Pourtant, les opposants à Bachar el-Assad réclament un départ nécessaire du président. Le régime de Damas de son côté accepte l’idée d’un gouvernement d’union élargi, mais pose en même temps des limites. L’ONU veut y croire à ce processus de paix. Il ne reste qu’à voir comment la situation se décantera jusqu’au 31 janvier.

Antonio Torrenzano

 

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lakhadar_brahimi_geneve2_image_24_janvier_2014Le représentant spécial de l’ONU pour le conflit syrien a annoncé que les délégations du régime syrien et de l’opposition en exil se rencontreront samedi 25 janvier. Chaque délégation compte quinze membres avec les experts.

Lakhadar Brahimi, en conference de presse, a affirmé : « j’ai rencontré les délégations de l’opposition et du gouvernement séparément hier, aujourd’hui et demain. Nous nous sommes mis d’accord pour nous réunir dans la même pièce ». Les deux délégations auraient dû se réunir aujourd’hui dans le même local, mais la rencontre a été annulée à la dernière minute. L’opposition avait refusé de s’asseoir à la même table de négociations avec le régime de Damas pour le fait que le régime devait accepter le principe d’un gouvernement de transition sans le président Assad. Relativement à cette position, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem avait communiqué à Lakhdar Brahimi que sa délégation aurait pu quitter Genève « si des séances de travail sérieux ne sont pas tenues demain samedi. »

Les observateurs internationaux se font peu des mirages sur ces négociations pour plusieurs raisons : le parti politique opposé au gouvernement ne représente pas tous les groupes d’opposition armés et certains groupes ont refusé de participer au sommet et ils n’ont pas donné leur consensus. L’opposition anti-Asad encore ne représente pas toute la société civile. Les diplomates occidentaux et les représentants des Nations Unies insistent de plus en plus pour que la société civile, et notamment les femmes, soit davantage intéressée à l’avenir du pays. Mais, il faudra voir si la réunion internationale de paix débouchera sur un processus réel de transition. De l’autre côté, la délégation diplomatique syrienne envoyée par le régime de Damas n’a pas un réel pouvoir. Les grandes décisions seront toujours prises à Damas et la délégation syrienne n’aura aucun pouvoir pour faire des concessions. Le premier cycle de négociations “devrait” durer jusqu’à la fin de la semaine prochaine.

Antonio Torrenzano

 

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lakhdar_brahimi_geneve2_imageLa Conférence de paix pour la Syrie reprend ce vendredi 24 janvier dans la ville genevoise. Hier, le représentant spécial de l’ONU et de la Ligue arabe pour le conflit syrien, Lakhdar Brahimi, a rencontré les diplomates du régime de Damas et les opposants pour les convaincre de s’asseoir à la même table de négociation.

Les négociations débuteront en fin de la matinée et la séance inaugurale aura lieu à 11 heures. Pour le représentant spécial de l’ONU, cette occasion sera la seule où le régime et l’opposition seront réunis dans le même lieu. Après la rencontre, Lakhdar Brahimi passera sa journée de négociations à faire la navette entre les deux délégations diplomatiques.

Le principal sujet de discussion, il devrait être la mise en place d’une autorité politique de transition dotée des pleins pouvoirs en Syrie et le départ du président syrien Bachar el-Assad.

Antonio Torrenzano

 

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sommet_geneve2_montreux_imageLe premier tour de négociations inter-syriennes commencera le 24 janvier à Genève. La diplomatie du régime de Damas et l’opposition négocieront les possibles solutions politiques dans la ville genevoise sous la médiation du représentant spécial de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi.

Pour le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra, seul un dialogue inter-syrien permettra de mettre de conditions au conflit dans ce pays et de protéger sa souveraineté. Le chef de la diplomatie algérienne l’a déclaré mercredi lors de la conférence à Montreux. Pour le ministre égyptien des Affaires étrangères Nabil Fahmi, toujours intervenant mercredi lors de la réunion internationale à Montreux, les parties en conflit syrien devront s’entendre sur la base de la souveraineté et de l’intégralité territoriale du pays. “ Ce n’est pas pour diviser la Syrie que nous nous sommes réunis, mais pour aider les Syriens, toutes les parties en conflit, à édifier un nouvel avenir. Je préviens que tout accord offrant le moindre prétexte pour une éventuelle division de la Syrie serait lourd de nombreuses conséquences redoutables pour cette région et d’autres régions limitrophes”, a indiqué toujours le chef de diplomatie égyptienne Nabil Fahmi.

Il est évident que les négociations inter-syriennes ne seront ni simples ni rapides. Concrètement ? Rien de prévu. Toutefois, cette réunion offre une véritable chance de parvenir à la paix en Syrie même s’il n’y a aucune garantie. Un succès serait bénéfique pour le peuple syrien, mais contribuerait également au redressement général de la situation dans la région et au niveau international.

Antonio Torrenzano

 

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geneve2_montreux_23_janvier_2014_imageLa réunion de paix Genève II a vécu une première journée de tension hier à Montreux. Réunis sur les bords du Léman, les représentants de pays et d’organisations internationales ont rapidement constaté que le fossé reste gigantesque entre le régime de Damas et l’opposition syrienne en exil.

Ahmed Jarba, au nom des opposants syriens, et Walid Mouallem, pour le régime de Damas, se sont affrontés mercredi matin à l’ouverture de la conférence de paix. « Nous n’avons pas de temps à perdre. Nous devons aboutir à des résultats rapidement », a affirmé Ahmed Jarba, le président de la Coalition nationale syrienne. Mais, la question de la destinée du président Bachar al-Assad reste le noeud principal à défaire. La communauté occidentale parle de formation d’un gouvernement de transition sans le président Bachar al-Assad, mais cette condition est réfutée par les Russes et les Syriens pro-régime. Sur cette question, le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a affirmé que : « personne au monde n’a le droit de conférer ou de retirer la légitimité à un président (…) sauf les Syriens eux-mêmes ».

Russes et Américains continuent en outre de s’opposer sur l’interprétation des principes édictés en juin 2012 lors de la conférence Genève 1. Le médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a annoncé qu’il rencontrerait jeudi les opposants syriens et Walid Mouallem pour le régime séparément afin de discuter de la prochaine étape des négociations.

Si quelqu’un avait encore des perceptions erronées sur une très proche transition politique syrienne, il faudrait le démentir. Le but central reste pas seulement de mettre en place un gouvernement transitoire, mais aussi un gouvernement qu’il ait tous les pouvoirs exécutifs.

Antonio Torrenzano

 

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sommet_geneve2_montreux_22janvier2014_imageLe Patriarche melkite gréco-catholique Gregorios III, chef des catholiques de Syrie, a lancé un appel urgent aux fidèles de Syrie et du monde entier à prier pour le succès de la Conférence de paix de Genève II. Basé à Damas, le Patriarche a appelé chaque catholique syrien à prier pour la fin des hostilités. Hostilités qu’ils ont incitées presque 9 millions de Syriens à fuir leurs foyers depuis le début du conflit il y a près de trois ans.

L’appel du Patriarche Gregorios III à mettre fin à la violence intervient alors que les derniers chiffres de l’ONU montrent que presque les deux cinquièmes (40 %) d’une population de 22,5 millions d’habitants dans le pays précédent la guerre ont désormais fui leur foyer. À présent, 2,3 millions de personnes vivent comme réfugiés à l’étranger et 6,5 millions d’individus sont des déplacés dans leur propre pays.

Dans son appel, le Patriarche Gregorios III déclare : « Nous prions d’inspirer les pays et leurs représentants qui sont sur le point de se rencontrer avec les moyens nécessaires pour la paix, la sécurité et un avenir meilleur pour les Syriens ». Dans un autre document publié de manière paritaire avec l’appel, le Patriarche insiste sur la nécessité que la communauté internationale soit unie pour la paix et que cesse l’afflux d’armes vers les groupes armés de Syrie.

Le Patriarche toujours dans son appel déclare : « Nous prions pour que la paix soit syrienne, même si nous sommes reconnaissants à tous les pays qui travaillent pour cette paix syrienne. Les efforts de la communauté internationale doivent se concentrer sur l’obtention d’une paix qui soit vraiment syrienne, parce que ce sera une vraie paix et la meilleure et la plus appropriée pour toutes les parties au conflit et pour toute la Syrie.»

Antonio Torrenzano

 

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syrie_geneve2_Montreux_imageLe secrétaire général de l’ONU a donné ce mercredi à Montreux le coup d’envoi de la conférence sur la paix sur la Syrie. « Vous les délégués du gouvernement syrien et de l’opposition – a affirmé le secrétaire de l’ONU – voici une occasion énorme ». Après le secrétaire général de l’ONU, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain John Kerry ont pris la parole. La délégation du président Bachar al-Assad et celle de la Coalition syrienne se sont également exprimées.

Le chef de la diplomatie du régime syrien Walid Mouallem a qualifié les représentants de l’opposition syrienne, dirigés par Ahmad Jarba et assis en face de lui, « des agents à la solde des ennemis de la Syrie ». De son côté, Ahmad Jarba, a appelé le président syrien Bachar al-Assad à « remettre son pouvoir à un gouvernement de transition ».

Sur la table des négociations, les positions des deux camps semblent irréconciliables. L’opposition exige le départ de Bachar al-Assad. Le régime de Damas, en revanche, veut promouvoir pour sa part « la lutte contre les terroristes » en affirmant aussi que «le sort du président est une ligne rouge ». Les diplomates ne se font pas d’illusions et ils ont déjà souligné que le dialogue sera long et ardu. Des représentants diplomatiques de 35 pays sont présents à Montreux.

Antonio Torrenzano

 

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centre_de_conference_geneve2_montreux_imageLa communauté internationale se retrouve ce mercredi à Montreux en Suisse pour négocier un possible exit strategy du conflit syrien. À partir de 9 heures, chez l’hôtel Fermont de Montreux, quinze dirigeants de l’opposition d’un côté et quinze représentants du régime de Damas de l’autre part se rencontreront pour de possibles solutions. Et entre les deux délégations, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, les chefs de la diplomatie des États-Unis et de la Russie, Sergueï Lavrov et John Kerry, et presque une trentaine d’autres ministres des Affaires étrangères.

Ahmed Jarba, le président de la Coalition nationale soutenue par les Occidentaux, prononcera le discours d’ouverture au nom de l’opposition. Walid Mouallem, le ministre des Affaires étrangères du régime de Damas, prononcera en revanche la vision du problème pour le régime de Bachar el-Assad. De cette conférence, on attend l’institution d’un gouvernement de transition qui pourrait comprendre des représentants du gouvernement actuel et des représentants des groupes d’opposition.

À court terme, au contraire, ce sommet devrait surtout offrir à la population syrienne, une communauté épuisée par la guerre depuis deux ans et demi, des bénéfices humanitaires comme de cessez-le-feu locaux et l’ouverture de corridors humanitaires. Cette possibilité avait été déjà évoquée par Sergueï Lavrov et John Kerry lundi 20 janvier 2014 lors d’une conférence de presse à Paris. Les deux hommes s’étaient rencontrés dans la capitale française pour une réunion avec les Amis de la Syrie et à la rencontre avait également participé l’émissaire des Nations Unies, Lakhadar Brahimi. Le processus de négociations se prolongera à partir de vendredi 24 janvier 2014 dans la ville de Genève.

Antonio Torrenzano

 

 

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La crise syrienne n’a pas été nommée dans la déclaration finale du G20 de Saint-Pétersbourg. La situation en Syrie a été au cœur des conversations bilatérales et multilatérales et pendant le dîner du G20 à Strelna. Le dîner, qui a duré deux heures de plus que prévu, il n’a pas trouvé aucun accord. Selon l’expression du premier ministre italien Enrico Letta, le sommet économique s’est transformé en sommet « syrien ». Le président américain Obama a dit d’avoir franchement parlé de la Syrie avec Poutine. «Nous avons eu une conversation franche et constructive. Nous avons parlé de la Syrie, principal sujet de notre dialogue. Je lui ai dit : je ne pense pas que nous arriverons à nous mettre d’accord, même si après la publication du rapport de l’ONU il lui est plus difficile de rester sur ses positions sur les preuves des attaques chimiques. Nous devons donc aller de l’avant ensemble, même si nous ne sommes pas tous d’accord. L’important est de continuer à travailler ensemble, car par exemple la situation des réfugiés syriens ne fait que s’aggraver. Tout ça, ce n’est pas dans l’intérêt de personne».

 

La guerre civile syrienne a complètement écrasé les sujets économiques. Pourquoi ce silence et cette omission dans la déclaration finale ? Les sherpas ont souligné que le dossier n’était pas officiellement à l’ordre du jour de la réunion du G20. Mais, cette omission énonce au contraire et de manière claire les très grandes divergences parmi les Pays du G20 sur le conflit syrien.

 

Le dossier syrien nous aide de plus à réfléchir encore sur l’utilité ou l’inutilité de ce forum économique. Au-delà de la déclaration politique finale, la question reste toujours la même : le G20 est-il un forum consultatif ou un sommet décisionnaire ? Cette institution internationale sans statut, mais qui s’est réunie à plusieurs reprises depuis le novembre 2008, est-elle un pas en avant sur la voie de l’augmentation du niveau de coordination entre les principaux acteurs mondiaux ?

 

Depuis la crise du 2008, la communauté internationale semble encore avoir quelques difficultés à imaginer l’architecture d’une possible institution de discussions sur les problèmes du monde. Les réunions internationales du G8, G20, par exemple, peuvent-elles être la nouvelle architecture pour gérer les problèmes de cette nouvelle période historique ? Pas du tout ou pas encore ? Reste à savoir si trouver le bon point « G », comme affirme depuis longtemps Hubert Vedrine, changera véritablement quelque chose à la représentativité et à la marche du monde. On s’achemine vers un système baroque fait de multiplication de «G» dans tous les sens. Mais pour autant, continue Hubert Vedrine, pas de gouvernance ni de communauté internationale. Pas de solutions ni de préconisations mondiales. Parce qu’il n’y a pas d’autorité mondiale, pas de vainqueur, comme après la guerre. Pas d’harmonisation d’un monde fondé sur des valeurs communes.

 

Antonio Torrenzano