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La réunion du G20 à Saint-Pétersbourg a pris fin. La déclaration finale du sommet souligne les problèmes de la stabilité de la croissance de l’économie mondiale et la création de nouveaux emplois. Le président de Russie Vladimir Poutine a déclaré pendant sa conférence de presse qui est nécessaire de créer les conditions afin d’améliorer la situation dans l’économie mondiale.

 

Poutine a affirmé : « l’essentiel est d’assurer les conditions de base pour assainir l’économie mondiale par le biais de son développement qualitatif ». Le président russe a noté que pour cette raison « les questions relatives à la stimulation de la croissance économique et de la création d’emplois ont été au centre de la présidence russe dans le G20 ».

 

L’économie mondiale a besoin d’un développement stable et non pas d’une assurance contre les crises, a encore déclaré le président Vladimir Poutine. La ville australienne de Brisbane accueillera le prochain forum du G20 en novembre 2014.

 

Antonio Torrenzano

 

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Le dossier syrien a été le principal thème abordé pendant la première journée des travaux du forum du G20 à Saint-Pétersbourg. Comme c’était déjà prévisible et comme beaucoup d’analystes l’avaient déjà souligné dans les jours précédents, l’affaire Syrie a dominé l’ouverture de la réunion économique.

 

Des têtes à têtes parmi tous les chefs d’État et de gouvernement se sont développées tout l’après-midi. Une discussion officielle, au contraire, a eu lieu jeudi soir à l’initiative de Vladimir Poutine pendant le diner de gala du G20. Diner traditionnellement consacré aux questions économiques dans les passées éditions. La journée de jeudi a été consacrée à des discussions bilatérales. Barack Obama a rencontré le Premier ministre japonais Shinzo Abe. François Hollande s’est entretenu avec le chef du gouvernement turc Recep Tayyip Erdogan lui aussi favorable à une intervention militaire. Juste avant le diner d’hier soir, les représentants des cinq pays européens présents se sont réunis avec les dirigeants de l’Union européenne pour trouver une position commune. La question syrienne s’annonce compliquée aussi à l’échelle diplomatique.

 

La poignée de main entre le président américain et le président russe à l’ouverture du forum a résumé toute seule la tension qui domine cette réunion internationale de Saint-Pétersbourg. Un autre signe ? Lors du dîner de gala, Vladimir Poutine et Barack Obama auraient dû se retrouver à côté en vertu de l’alphabet cyrillique. Afin de les séparer, c’est l’alphabet romain qui a été employé au dernier moment… Une ambiance glaciale digne de la guerre froide. Pour Moscou et Pékin, les deux Pays qui détiennent un droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU, « la situation au moment présent montre que la solution politique est la seule voie possible pour régler la crise», a ainsi déclaré un porte-parole de la délégation chinoise.

 

Antonio Torrenzano

 

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Le G20 a ouvert ses portes aujourd’hui à Saint Saint-Pétersbourg au palais Costantin, l’ancienne résidence d’été de Pier Le Grand. La réunion internationale risque d’être une rencontre très médiatisée plus politique qu’économique.

 

La Syrie reste au cœur des débats bilatéraux et multilatéraux parmi les chefs d’État et de gouvernement de 20 pays présents autant que les enjeux et les possibles solutions pour la région. Pour la première fois depuis les années 2008/2009, les questions économiques ne sont pas le sujet principal. Mais, la large part accordée au dossier syrien ne peut pas faire oublier les dossiers économiques.

 

L’économie européenne n’est pas encore en bonne santé. L’Europe n’est pas sortie du tout de la crise et tous les facteurs de déséquilibres sont encore là. La croissance économique européenne reste très fragmentaire en se développant encore à plusieurs vitesses. Toutes les économies de l’Europe du sud sont encore en difficultés comme l’Italie. Même s’il y a une timide croissance, les économies des pays à la périphérie de la zone euro restent fragiles. L’économie américaine, en revanche, n’arrive pas à créer suffisamment d’emplois malgré une croissance économique qui revient.

 

Et les BRICS ? Ces nations sont en train de vivre un ralentissement des leurs économies. La Chine a rééquilibré son économie pour ne pas être trop dépendant par ses exportations. Mais, le Pays chinois doit encore corriger une autre distorsion : il a trop investi et trop peu consommé. Le défi pour l’économie chinoise sera alors de réussir à avoir une juste croissance entraînée par la consommation et non seulement par les investissements ou les exportations. L’Inde au contraire a un problème de choix de modèle de croissance tandis que le Brésil n’a pas encore corrigé les inégalités parmi ces classes sociales. La société brésilienne, par exemple, reste encore très inégale malgré les efforts des présidents Luiz Inácio Lula da Silva et de Dilma Rousseff aujourd’hui.

 

Il y a enfin le dossier brûlant d’une vraie et définitive régulation du système bancaire et financier. Ce dossier n’a pas trop avancé ni à l’échelle mondiale ni à l’échelle européenne. Sur ce thème, les discussions sont au point mort. Les inquiétudes restent totales, car la finance non régulée a été le poison de la crise en 2007/2008.

 

Antonio Torrenzano

 

 

 

 

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Croissance, lutte contre les paradis fiscaux, régulation financière, chômage seront les principaux thèmes économiques de l’agenda officiel du G20 de Saint-Pétersbourg. Au palais Constantin, ancienne résidence d’été de Pier le Grand, Vladimir Poutine reçoit aujourd’hui et demain les chefs d’État et de gouvernement des vingt plus grandes économies mondiales.

 

Mais, la destinée de l’économie mondiale semble intéresser pas trop l’opinion publique russe à quelques jours d’une possible attaque américaine en Syrie et de la délicate situation en général au Moyen-Orient. L’opinion publique russe regarde avec le même intérêt comme les relations russo-américaines se dépasseront. Relations très glaciales et à leur minimum historique depuis les années 1960. La goutte qui a fait déborder le vase a été la récente affaire d’Edward Snowden, mais en réalité cette rupture parmi les deux Pays est due au manque de progrès sur des questions vitales comme le dossier nucléaire iranien, la Syrie, la défense antimissile, les relations commerciales, les questions de sécurité internationale et les droits de l’homme. Selon d’experts, l’affaire Snowden a été plutôt la conséquence que la cause des mauvaises relations entre les deux États. Longue serait la liste de désaccords qui se sont accumulés depuis le retour au Kremlin de Poutine en mai 2012.

 

Dans sa ville natale de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine alors ne manquera pas de mettre le dossier syrien sur la table. Mais, dans quelle manière pour le chef de la diplomatie russe ? Le chef du Kremlin défendra le droit international et les principes de non-ingérence en demandant aux autres leaders politiques des efforts pour une résolution politique du conflit et en condamnant toutes les éventuelles opérations militaires développées au dehors des pouvoirs du Conseil de sécurité de l’ONU.

 

Et les marchés quoi s’attendent-ils de cette réunion internationale ? Ils n’attendent presque rien de cette réunion.Ce forum économique très efficace en 2008 et 2009 pendant l’apogée de la crise financière et le début de la récession économique, il semble de plus en plus aveugle devant la situation contemporaine.

 

Antonio Torrenzano

 

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Le sommet du G20 se déroulera demain cinq et vendredi six septembre 2013 à Saint-Pétersbourg sous la présidence de la Russie. Cette huitième édition de la réunion du G20 sera la première à se dérouler en Russie. L’année dernière, la réunion économique s’était déroulée à Los Cabos au Mexique.

 

Les thèmes de cette rencontre seront nombreux du point de vue de l’économie et en matière diplomatique. Le conflit en Syrie et les tensions au Proche-Orient seront minimums au programme des entretiens bilatéraux qui se tiendront en marge du forum international. Des entretiens entre le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping ont été déjà confirmés par le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov qui a rencontré lundi passé l’ambassadeur de Chine à Moscou Li Hui. Les interlocuteurs ont échangé leurs vues sur les questions du prochain sommet du G20 de Saint-Pétersbourg, ainsi que sur plusieurs dossiers internationaux, comme le ministère a indiqué dans un communiqué. De sa part, Yang Jiechi, membre du Conseil d’État chinois, avait antérieurement annoncé qu’une rencontre des chefs de gouvernement russe et chinois aurait eu lieu d’ici la fin de l’année.

 

Le G20 de St-Pétersbourg pourra-t-il rapprocher les États-Unis et la Russie ? Les relations entre les deux États sont glaciales. Un air de guerre froide souffle sur les relations russo-américaines. Mais, le cas diplomatique d’Edward Snowden est-il le vrai et la seule pomme de discorde ? Le président américain Barack Obama s’entretiendra, d’une manière ou d’une autre, avec son homologue russe Vladimir Poutine pendant la réunion économique comme le porte-parole de la Maison blanche, Jay Carney a annoncé lundi 26 août.

 

Le G20 réunit les principales économies avancées et émergentes du monde. Le forum est composé de 19 pays : l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, les États-Unis, la France, l’Italie, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni, la Russie et la Turquie et de l’Union européenne. Ensemble, ses membres représentent environ 90 % du PIB mondial et deux tiers de la population mondiale. Les rencontres du G20 se déroulent toujours avec la participation du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque Mondiale.

 

Antonio Torrenzano.

 

 

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sua_santità_Dalai_Lama_imageConversation avec Sa Sainteté Tenzin Gyatso, 72 ans, dont 48 ans en exil, quatorzième réincarnation du Dalaï-Lama, guide spirituel du bouddhisme tibétain. L’interview a eu lieu à Milan le huit décembre 2007, pendant la visite de Sa Sainteté en Italie.

Antonio Torrenzano. Votre Sainteté comment vit-il votre peuple ? Les récents rapports d’Amnesty International parlent de moines contraints à abjurer ou forcés à s’expatrier.

Sa Sainteté Dalaï-Lama. La République populaire de la Chine gouverne le Tibet avec des lois semblables à la terreur. Ils nous empêchent de pratiquer notre religion. L’exploitation menace notre territoire et l’environnement. Liberté d’expression n’existe pas et il n’existe pas la liberté de presse. La violation des droits humains est continue. Je crois que ces violations peuvent avoir conséquences négatives pour l’unité et la stabilité de la même République populaire chinoise. Depuis 2002, nous avons eu avec le gouvernement de Pékin six rencontres: à la cinquième rencontre, ils ont reconnu que nous ne cherchions pas l’indépendance, mais l’autonomie comme il recommande la loi fondamentale de l’État chinois. J’avais joui, mais à la fin du juin 2007, ils nous ont accusés de nouveau de séparatisme et intensifié encore une fois la répression.

Antonio Torrenzano. Qu’est-ce qu’il peut faire l’Union européenne ?

Sa Sainteté Dalaï-Lama. L’Union européenne, qui promeut la valeur des droits humains, elle pourra toutes les fois qui rencontreront les dirigeants du gouvernement de Pékin rappeler ces valeurs. Je tourne cet appel aussi aux intellectuels,au monde académique, aux hommes d’affaires qu’ils ont importants rapports d’affaires avec la République populaire chinoise. Je crois que se taire, troquer justice et vérité pour l’argent, il soit une forme de loi du silence et de corruption. J’ai déjà affirmé ma pensée au Président des États-Unis, Mr George W. Bush, au Chancelier allemand M.me Angela Merkel, à Vienne au Chancelier social-démocrate, M. Gusenbauuer. Nous désirons seulement prier et vivre librement au Tibet. Je veux un monde plein de paix, de fraternité entre les hommes et d’un dialogue religieux constructif pour l’avenir.

Antonio Torrenzano. L’homme parfait n’est pas intéressant, ce sont les imperfections de la vie qui se font aimer. Est-ce qu’il existe un point de clairvoyance au-delà des frontières de l’illusion ?

Sa Sainteté le Dalaï-Lama. Il y n’aura pas une paix entre les peuples et il y n’aura pas une paix entre les individus sans justice et vérité et un dialogue entre tous. La justice est un droit inaliénable ! Avoir une vénération pour la vie développe une culture du respect vis-à-vis de chaque vie. En Italie, il a y eu quelque embarras pour ma visite, de l’autre côté, partout j’aille, les dirigeants chinois posent des problèmes aux Pays qui me reçoivent.

Antonio Torrenzano